Kouchner pour le grand Jury:Au sujet de l'Iran, il faut se préparer au pire....

Publié le par J.C. Le Figaro.fr

Article de J.C. dans Le Figaro.fr

Le chef de la diplomatie prône la négociation «jusqu’au bout», tout en se prononçant en faveur de sanctions européennes contre Téhéran.

 
«Il faut se préparer au pire», a déclaré Bernard Kouchner, au sujet de l’Iran, dimanche. Interrogé au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI pour savoir ce que cela signifiait, le chef de la diplomatie a répondu: «c'est la guerre». «On se prépare en essayant d'abord de mettre au point des plans qui sont l'apanage des états-majors, et ça ce n'est pas pour demain», a-t-il poursuivi. «Mais on se prépare en disant +nous n'accepterons pas que cette bombe (atomique iranienne) soit construite, suspendez l'enrichissement de l'uranium et on vous montre que nous sommes sérieux» en proposant «que des sanctions plus efficaces soient éventuellement mises au point». «Nous devons négocier jusqu'au bout», a dit le ministre. Mais la possession de l'arme atomique par Téhéran serait un «vrai danger pour l'ensemble du monde», a dit Bernard Kouchner, même si «aucun signe ne nous permet de penser en dehors des préparations militaires» qu'un bombardement de l'Iran soit proche. «Je ne crois pas que nous en soyons là» mais il «normal qu'on fasse des plans», a-t-il dit, en ajoutant que l'armée n'était pas associée à quoi que ce soit ni à aucune manœuvre que ce soit.
 
Les grandes entreprises françaises mises à contribution
 
Le patron du Quai d’Orsay a également souhaité que l'Union européenne prépare des sanctions contre Téhéran. «Nous avons décidé, pendant que la négociation se poursuit -et elle doit s'amplifier- de nous préparer à des sanctions éventuelles en dehors des sanctions de l'ONU, qui seraient des sanctions européennes», a-t-il déclaré. «Nos amis allemands l'ont proposé», a-t-il ajouté, en précisant qu'il s'agirait de «sanctions économiques à propos des circuits financiers» visant notamment «les grandes fortunes, les banques» en Iran, pas la population ordinaire.
 
Bernard Kouchner a indiqué à ce propos que Paris avait mis à contribution des grandes entreprises françaises, citant en particulier Total et GDF. «Nous avons déjà demandé à un certain nombre de nos grandes entreprises de ne pas répondre aux appels d'offre» iraniens (…) je crois que cela a été entendu et nous ne sommes pas les seuls à avoir fait cela».
 
Le dossier des sanctions contre l'Iran, avec la perspective d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité instituant de nouvelles mesures, sera au centre de visites de Bernard Kouchner à Moscou lundi et mardi puis à Washington en fin de semaine. 
 
Téhéran ne reculera pas
 
Parallèlement, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a une nouvelle fois déclaré que l'Iran maîtrisait l'enrichissement d'uranium au niveau industriel et ne reculera pas face aux pressions de la communauté internationale, lors d'une interview à la télévision iranienne. «Bien sûr, nous ne reculerons pas», a déclaré le président Ahmadinejad en réponse à un téléspectateur qui lui demandait de ne pas céder sur le nucléaire. «Ils (les Occidentaux) parlent de nous imposer des sanctions. Mais ils ne peuvent pas le faire», a-t-il dit sans toutefois réagir aux déclarations du chef de Bernard Kouchner.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Le gouvernement irakien espère pouvoir bientôt mettre un terme à l'opération de sécurité menée à Bagdad par les soldats américains et irakiens, les violences ayant fortement baissé dans la capitale.  Le général Kassim Moussaoui, porte-parole irakien de cette opération, a estimé que la baisse des violences permettrait de rouvrir, courant novembre, dix routes ayant été fermées pour raisons de sécurité. (Reuters)
Répondre
M
L'aviation américaine en Irak a enregistré au cours des dernières semaines "une réduction significative" du nombre de ses attaques au sol, illustrant "l'amélioration de la sécurité" dans le pays, a assuré  à Bagdad un général de l'armée de l'air américaine. Au cours d'une conférence de presse, le général David Edington, directeur des activités aériennes au sein de la structure de coordination des forces américaines en Irak, a indiqué qu'"hier, pour la première fois depuis très longtemps, nos avions n'ont tiré aucune munition". "Nous avons été appelés à plusieurs reprises, en soutien à nos troupes au sol, mais nous n'avons pas tiré", a-t-il ajouté. "C'est une indication de l'amélioration de la sécurité" dans le pays. (Avec AFP)
Répondre
M
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a contredit ce matin le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), Mohammed El Baradei, qui avait affirmé la veille ne disposer d'aucune preuve sur la nature militaire du programme nucléaire iranien. (Avec AFP).El Baradei, avait déjà été particulièrement "mou" "compréhensif" et "arrangeant" avec Saddam en 2003, si je me souviens bien.... 
Répondre
M
Le bilan des attaques contre les civils et les forces de sécurité irakiennes a atteint en octobre son niveau le plus bas depuis le début de l'explosion des violences interconfessionnelles en février 2006, selon une compilation de l'Agence France-Presse à partir de chiffres officiels irakiens. Pour les quatre premières semaines d'octobre, 285 civils et membres des forces irakiennes de sécurité ont été tués dans des violences, selon des chiffres fournis par trois ministères: Intérieur, Défense, et Santé. Ces chiffres n'incluent pas les morts américains ou le bilan des insurgés tués dans des opérations américaines ou irakiennes. Le 22 février 2006, un attentat contre une mosquée chiite de la ville sunnite de Samarra (centre) est considéré comme l'évènement qui a initié une campagne d'attentats, d'attaques et d'assassinats entre communautés chiites et sunnites. En février 2006, 637 civils avaient été tués, et ils étaient 1.975 en novembre. En janvier 2007, le pire mois, 1.992 civils sont tombés victimes de ces violences interconfessionnelles, selon les mêmes trois ministères irakiens. Depuis février 2007, le commandement américain a mis en place avec les forces irakiennes un plan de sécurité notamment à Bagdad qui a abouti à une réduction des violences.(Avec AFP). 
Répondre
M
Al Qaïda en Irak est diminué mais pas anéanti, a déclaré lundi le général James Conway, commandant du corps des Marines.  "Je pense qu'ils sont diminués", a déclaré Conway après un discours tenu devant le Centre pour une nouvelle sécurité américaine, un groupe de réflexion.if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}"Je pense que le mot est juste. Je ne dirais pas que nous les avons détruits, je ne dirais pas non plus que nous les avons éliminés", a-t-il ajouté.Conway a déclaré que l'armée américaine avait réalisé de grands progrès ces derniers mois dans la province d'Anbar, à l'ouest de Bagdad, qui fut un temps un bastion d'Al Qaïda en Irak.Il assure que la région est désormais sous contrôle, en particulier grâce à la coopération de la population locale, qui a fourni de nombreux renseignements aux forces spéciales.Mais il a souligné que l'organisation avait montré sa capacité à se régénérer à de nombreuses reprises et que l'élimination de certains de ses dirigeants ne l'avait pas empêchée de mener des opérations très ambitieuses."Sont-ils à terre ? Oui. Sont-ils toujours dangereux ? Absolument, et ils ne sont certainement pas anéantis", a-t-il dit .Lundi, le Washington Post a rapporté que l'armée américaine pensait avoir obtenu des succès décisifs face à Al Qaïda et que certains généraux estiment qu'il est temps de s'en prévaloir publiquement. (Le Monde.fr)Les bonnes nouvelles dans cette partie du monde ne sont pas légion....ne les boudons pas.....Et encourageons la nouvelle diplomatie Française à poursuivre dans le sens de l'aide à l'Irak...
Répondre