Emploi: le Président et le Premier ministre interviennent

Publié le par Le Monde.fr et Le Figaro.fr

Aujourd’hui 21 février….( deux extraits de presse: Le Monde.fr et le Figaro .fr)

 

Il n'y a pas de fatalité à la désindustrialisation, la puissance publique doit agir", a plaidé le président de la République sur le site fermé de la fonderie de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), jeudi 21 février, comme il l'avait fait devant les salariés d'Arcelor Mittal en Moselle, deux semaines plus tôt. En conséquence, Nicolas Sarkozy a souhaité la création d'un "fonds national de la réindustrialisation du territoire", fonds qui aurait "un conseil d'administration qui mettra le paquet là où il y en a le plus besoin". "Ce fonds pourrait être abondé par l'Etat et pourrait être un investisseur", a-t-il ajouté, sans fournir de précisions sur les montants alloués ou le mode opératoire du nouveau fonds.

Autre objectif avancé par le chef de l'Etat : "donner à chaque salarié un droit à un reclassement personnalisé". "Le drame, ce n'est pas de perdre son emploi, c'est de se dire qu'on ne pourra pas en trouver un autre", a expliqué Nicolas Sarkozy qui est revenu sur un thème qu'il a développé à maintes reprises : les droits et les devoirs des demandeurs d'emploi. "J'ai demandé aux organisations syndicales de définir ce qu'est une offre valable, et à deux refus se pose la question de la suppression progressive des indemnisations. Il n'y aura pas de droit sans devoir", a-t-il martelé.

Sur le site de la fonderie Metaleurop de Noyelles-Godault – 870 salariés au moment de sa fermeture et un sol pollué par les activités industrielles –, Nicolas Sarkozy a souhaité que "l'exemple de cette reconversion industrielle montre à tous les salariés en France que c'est possible". Sur le site, depuis 2003, 500 emplois ont été créés, en majorité dans le secteur tertiaire, et des centaines d'autres sont prévus. (Le Monde.fr avec Reuters)

 

François Fillon a annoncé jeudi que le taux de chômage, actuellement de 7,9%, "va encore baisser dans les prochains jours". Estimant que la chute du chômage est un "résultat spectaculaire" à mettre à l'actif de son gouvernement, le Premier ministre a déclaré lors d'une visite de soutien à Françoise de Panafieu, candidate à la mairie de Paris: "Je pense d'ailleurs que dans les prochains jours ce chiffre va encore baisser".
La prochaine statistique est attendue pour le 6 mars.

M. Fillon s'est à nouveau félicité d'"un niveau historiquement bas". Après avoir rappelé les réformes engagées depuis mai, M. Fillon a jugé "qu'il faut du temps pour" les "mener toutes à bien".

"Nous avons cinq ans pour le faire mais je m'inscris en faux contre ceux qui disent qu'il n'y a pas déjà des résultats de la politique que nous conduisons", a-t-il fait valoir.
"Le premier résultat et le plus spectaculaire, c'est celui de l'emploi", a ajouté M. Fillon, affirmant qu'il "faut remonter au début des années 80 pour rencontrer un niveau de chômage aussi faible dans notre pays".
Source : AFP

Extraits de presse (Le Monde.fr et Le Figaro.fr du 21 02)

Publié dans Economie et social

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M
 Le taux de chômage au quatrième trimestre 2007 a fortement reculé à 7,5% de la population active en France métropolitaine (-0,3 point par rapport au troisième trimestre) et à 7,8% si l'on inclut les départements d'outre-mer (DOM), selon des chiffres publiés par l'Insee.
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Lagarde: chiffres de l'emploi "positifs" La ministre de l'Economie Christine Lagarde a présenté aujourd'hui les chiffres "particulièrement positifs" de l'emploi pour 2007, même si "la situation reste mauvaise" pour les plus de 55 ans, a rapporté le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez."Notre pays n'a jamais créé autant d'emploi au cours de cette année que depuis l'année 2000", a rapporté M. Wauquiez, et "il n'y a jamais eu en France aussi peu de demandeur d'emploi que depuis 1984". Selon les chiffres de l'Insee, le taux de chômage était de 7,9% au troisième trimestre 2007.Le Premier ministre François Fillon a salué "de bons chiffres, voire même de très bons chiffres", selon les propos rapportés par Laurent Wauquiez. "Mais on ne peut pas s'en satisfaire et il faut aller plus loin", a ajouté le Premier ministre. Figaro.fr et AFP
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M
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, estime que le "problème" de l'euro, qu'il juge "surévalué", est que la Banque centrale européenne est "surpuissante", dans un entretien au Monde daté de mardi."Le problème de l'euro est que la Banque centrale européenne, qui fait bien son travail pour contenir l'inflation, est surpuissante : elle n'a pas de contrepoids politique en la personne d'un vrai ministre européen des Finances qui serait en charge de la croissance", affirme M. Strauss-Kahn."Le yuan (monnaie chinoise, ndlr) et le yen sont sous-évalués, l'euro est surévalué et le dollar est entre les deux", estime-t-il.(Source : AFP)...DSK et Sarkozy  sont d'accord..... 
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M
Bonne nouvelle pour les 380 000 entreprises qui payent chaque année l'imposition forfaitaire annuelle (IFA). En 2009, 90% d'entre elles n'auront plus s'en acquitter. La suppression de l'IFA fera donc bien partie du projet de loi de modernisation de l'économie qui sera présenté au printemps. Mieux, en dépit d'une campagne municipale très tourmentée pour la majorité, Bercy et Matignon ont beaucoup avancé sur le sujet. Sans surprise, la suppression de cet impôt sera étalée sur deux ans.D'après un document préparatoire au projet de loi que Le  Figaro s'est procuré et dont le contenu aurait été arbitré ces derniers jours, l'IFA serait d'abord supprimé en 2009 pour les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 7,5 millions d'euros : 341 000 sociétés sont concernées. Toutes les autres 39 800 selon le document devront patienter jusqu'à 2010.L'IFA est un impôt sur le chiffre d'affaires payé par les entreprises réalisant plus de 400 000 euros de chiffre d'affaires et soumises à l'impôt sur les sociétés. Il représente 1,6 milliard d'euros de recettes. Le Medef et la CGPME militent depuis des années pour sa suppression au motif que les entreprises le paient même lorsqu'elles ne font pas de bénéfice.Qui plus est, il pèse surtout sur les PME. Ce que soulignait Nicolas Sarkozy, le 7 décembre 2007, en annonçant la suppression de cet impôt. «Ce sont avant tout les PME qui paient l'IFA, rappelait le président de la République. Ce seront donc les PME les premières bénéficiaires de cette mesure.»  Le Figaro.fr
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M
Pourquoi pas?...Mais j'ai bien peur que le MoDem ne soit qu'un épiphénomène et  que cette large  réflexion  ne soit donc quelque peu disproportionnée....Mais chacun est libre de fixer comme il l'entend ses centres d'intérêt.
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